La nuit tombe
Un lit, sans souffle, sans désir,
M’enfuit en lui-même.

Une aube obstinée cogne contre la fenêtre, cliquetant de ses ongles froids.
Et le jour se lève,
Le temps prononce une lourde sentence,
Le soleil se ronge les ongles en me regardant,
Et voyant comment les pierres tombent sur ma tête.
Et moi, comme toujours,
Avant que la nuit ne tombe, je deviens une femme lapidée.

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